Tarfaya

A l’époque où Tarfaya fut contrôlée par l’Empire Espagnol, une organisation urbaine stricte a été mise en place. Des édifices ont été construits: Fort, Eglise, Centre Culturel, Cinéma et Hôpital.
De nos jours, les vestiges de ces monuments peuvent être encore observés.
Ainsi, une fois à Tarfaya, et près du bâtiment de la Municipalité, vous pouvez voir le Fort de Tarfaya (la Kasbah de Tarfaya) et le cinéma espagnol. Un peu plus loin au nord, vous pouvez apercevoir un autre édifice historique appelé « Dar Lamia » ou la maison de Lamia. L’ancien hôpital espagnol a été malheureusement rénové et a perdu son originalité ainsi que l’ancien Centre Culturel espagnol transformé après rénovation en Musée et espace culturel dédié à la Résistance.

Comme toute région désertique du Grand Sahara, Tarfaya possède un énorme bassin constitué de dunes de sable dorées. Des paysages naturels du Sahara peuvent être appréciés en visite par voitures appropriées. Des camps et bivouacs sont mis en place, notamment le camping Canalina où vous pouvez séjourner et admirer le désert dans toute sa splendeur et vivre des moments agréables dans l’infini.
Canalina organise des sorties en désert avec guides et équipements nécessaires. Nous vous accueillerons dans notre camping et vous offrant l’occasion de contempler les étoiles et l’immensité de l’univers sous des tentes bédouines.

A Sebkha entre Tarfaya et Laâyoune et grâce aux lagunes formées par l’Océan Atlantique, un gisement de sel est ouvert en plein ciel du désert. Une immense étendue blanche exhibe la clarté du cristal du sel qui sert en alimentation et industrie. L’extraction et la collecte du sel marin constitue un paysage qui ne manque pas d’aiguiser votre curiosité.

Casamar ou la Maison de la mer était un comptoir commercial bâti par le marin anglais McKenzie en 1882 pour faire des échanges avec les habitants de la région. L’explorateur anglais a choisi de construire sa bâtisse entre mer et terre pour se procurer plus de liberté dans ses échanges et pour ne pas être la cible des habitants mécontents d’une telle présence. Casamar fut racheté par le Sultan du Maroc Hassan I et fut offerte à Tarfaya.
Casamar est aujourd’hui un monument historique de grande valeur, symbole même de la ville de Tarfaya, elle possède un charme et une beauté étrange malgré la dégradation qu’elle a subie à cause du Temps et des phénomènes naturels. Vous pouvez même y entrer librement au moment la marrée basse en passant sur les petites roches.

La lagune de Khenifiss, ou lagune de Naïla, est un lieu naturel et biologique qui possède un immense potentiel écotouristique, il se trouve entre les villes de Tan Tan et de Tarfaya. La lagune est un formidable site naturel présentant une alliance parfaite entre le désert et la mer; entre l’aridité des sables et la fertilité de l’eau.
En 1998, la Direction marocaine du patrimoine culturel l’a ajoutée à la liste indicative du patrimoine naturel mondial de l’UNESCO, ce qui signifie qu’il était prévu de la « proposer pour inscription au cours des cinq à dix années à venir ».
Elle fait partie du parc national de Khenifiss, créé en 2006.

Les côtes Atlantiques regorgent de potentialités en terme de pêche. Dans la lagune de Khnefiss, dans les grandes falaises d’Akhfennir, dans les environs d’Amgriw à une trentaine de kilomètres au sud de Tarfaya, vous serez en présence de poissons d’espèces variées: les sars, zébrés, loups, bars, courbines et mulets de plusieurs kilos sautent les vagues, poursuivis par les bars.

Entre 1927 et 1933 l’aventure du transport du courrier international par avion arriva à son apogée. Tarfaya fut une escale rendue célèbre par Antoine de Saint-Exupéry, l’écrivain et chef d’agence à Tarfaya. C’est dans ces lieux que Saint-Exupéry s’est inspiré pour écrire ses célèbres livres dont « le Petit Prince » et « Courrier Sud ». Entre mer et désert, A. de Saint-Exupéry eut l’occasion de méditer et de penser aux relations entre les hommes.
Tarfaya abrite un petit musée rendant hommage à l’aéropostale et organise chaque année, en collaboration avec l’Association Mémoire Latécoère, l’accueil des participants au raid sur les traces de l’aéropostale. Un avion miniature est exposé également à la corniche de Tarfaya en hommage à l’aventure des Lignes Latécoère.

Le parc éolien de Tarfaya se trouve à 20 km de la ville de Tarfaya sur la façade atlantique, où il jouit de conditions propices à l’énergie éolienne. Avec 131 éoliennes et une capacité de 301 MW en tout, il est le plus grand parc éolien de l’Afrique.
Le parc est entré en service en décembre 2014, après deux ans de travaux et 5 milliards de dirhams d’investissement. L’énergie produite alimente directement les lignes nationales d’électricité.
Ce parc fournira 15% des 2 GW que s’est fixé le Maroc dans le volet éolien de son grand plan renouvelable, qui vise à produire 42% de son courant à partir d’énergies vertes à l’horizon 2020.

Entre Tarfaya et Akhfennir, pas loin de la route, se situe le grand trou ou la bouche du diable comme se plaisent quelques uns à l’appeler. Un immense trou causé par l’érosion marine. Une merveille de la nature qui mérite une pause photo et contemplation. Un souvenir à immortaliser par une ou deux photos.